Retour sur le discours inaugural du Premier ministre

Sans surprise, il n’y a eu aucune mention de l’éducation à domicile dans le discours inaugural du Premier ministre ce mercredi après-midi. Le segment sur l’éducation a été abordé en quelques minutes seulement avec des phrases générales du genre « On doit rénover nos écoles », c’est le temps de rappeler à nos élus que nous existons et avons des enjeux.

La loi prévoit que l’éducation à domicile puisse être différente du modèle scolaire puisqu’elle doit être appropriée et non équivalente, alors les outils de suivi et de vérification devraient aussi être appropriés et non équivalents.

Les élus ne sont pas au courant, nous devons les sensibiliser.
 

Écrivez-leur et parlez-leur de votre réalité et de vos besoins. Voici quelques idées de points à aborder : 

• Des examens imposés sans préparation adéquate
• Des examens dans un environnement étranger, inconnu pour l’enfant
• Des situations de stress et d’échec 
• Si les enfants scolarisés à la maison sont tenus de passer les examens du ministère, les examens doivent être passés dans un environnement connu et sécurisant, un environnement neutre jugé approprié par le ministère ET par le parent éducateur, ce qui n’est pas le cas actuellement.
• même procédure de notation que celle offerte aux élèves, avec la possibilité de pondérer leurs notes d’examen du ministère avec le travail qu’ils ont accompli tout au long de l’année (dans le cas de la sanction des études), les examens qui valent pour 100% de leur note au bulletin c’est inacceptable
• Je veux que l’obligation des épreuves ministérielles soit levée. L’utilisation d’épreuves comme outil d’évaluation devrait être laissée à la discrétion de chaque famille éducatrice et demeurer un choix parmi ceux qui sont possibles au Règlement. 
   

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