Rencontre avec le cabinet du ministre de l’Éducation
Des membres du comité de relations publiques et gouvernementales de l’AQED ont rencontré deux conseillers politiques de Jean-François Roberge le 6 mai dernier.
L’équipe a exposé toutes les problématiques entourant l’organisation des activités préparatoires et de passation des épreuves, l’immense fardeau reposant sur les épaules des parents, et les préjudices vécus par les familles. La demande de l’AQED a été claire: mettre fin immédiatement à l’obligation de soumettre les enfants éduqués à domicile aux examens ministériels, et ce, tant et aussi longtemps que des procédures claires et équitables n’auront pas été mises en place à travers tous les CSS et CS de la province. Nous avons reçu un refus catégorique.
Nous avons tout de même obtenu un engagement de la part du cabinet d’effectuer un suivi sur les points suivants:
En contexte d’examens ministériels obligatoires
- La présence des parents aux activités préparatoires;
- Le traitement des notes et la preuve de présence aux examens;
- La possibilité de ne pas se voir imposer d’examens en 4e année du primaire et en secondaire 2 tel qu’il est le cas pour les milieux alternatifs.
En contexte de sanction des études
- La pondération et l’inscription des notes dans Charlemagne;
- La préparation aux examens locaux par les CSS;
- La réception tardive des travaux pour les matières optionnelles;
- L’obtention des unités pour les épreuves uniques lors de la passation des examens en anglais pour les jeunes n’ayant pas l’autorisation d’étudier en anglais dans un établissement scolaire.
Malgré des demandes répétées à son cabinet, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge refuse d’intervenir et de rencontrer les familles-éducatrices de l’AQED. Conséquence : des milliers d’enfants vivront ce printemps des tensions, du stress et de l’anxiété inutiles lors des examens de fin d’année. Tel que vu dans La Presse, l’Association québécoise pour l’éducation à domicile (AQED) n’a eu d’autre choix que de mettre en demeure le ministre pour lui demander une intervention urgente pour suspendre les examens ministériels de fin d’année.